Nöel approche à grands pas. Vous ne savez pas à quoi offrir à votre pépé, votre neveu ou votre concierge ? Ca tombe bien, durant un mois, nous avons décidé de chroniquer les prochaines sorties DVD ! En espérant que cela vous donne des idées !
Dans sa carrière, Jim Carrey a travaillé avec certains des plus grands de la comédie comme les frères Farelly ou Judd Apatow mais aussi du drame comme Michel Gondry ou Peter Weir. Le résultat a parfois été excellent comme le prouvent The Truman Show (1998), Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) ou Fous d’Irène (2000). En revanche, il a également participé à pas mal de purges (Le nombre 23, 2007) !
Mr Popper et ses Pingouins ne se situe pas vraiment du côté de ces dernières, mais est loin d’atteindre le niveau des premières œuvres précitées. L’intrigue s’avérait pourtant alléchante. Suite à la mort de son père, un homme hérite non pas d’un mais de six pingouins avec lesquels il devra cohabiter dans son loft. Malheureusement, le gros défaut du film est que son traitement ne contient aucune originalité. Les gags infantiles s’enchainent lorgnant souvent du côté de la blague potache. Les effets spéciaux sont parfois faibles et le cabotinage de Carrey frôle à certains moments l’irritation du spectateur. Le film respecte parfaitement le schéma de la comédie américaine traditionnelle, à savoir la découverte d’un personnage aux nombreux défauts, l’événement qui va l’obliger à devenir un mec bien, la péripétie dramatique qui remet tout en question et enfin le message final qui viendra nous rassurer.
Mais soyons indulgents et prenons le pour ce qu’il est, un divertissement pour tous les mioches âgés de moins de 8 ans. Après tout, les pingouins ça reste quand même super mignon et Jim Carrey a toujours été un génie du mimétisme.
Si vous ne savez pas quoi poser au sapin de vos marmots ou de votre petite soeur, Mr Popper et ses Pingouins peut être une idée envisageable. En revanche, si vous voulez qu’ils deviennent calés en comédies pour gosses, ruez vous plutôt du côté des Goonies (1985) et autres Maman j’ai raté l’avion (1990).