Critique : New York 1997 – « I heard you were dead »

Affiche du film New York 1997 sur laquelle la tête de la Statue de la Liberté est au sol dans une ville délabrée alors que de nombreuses personnes courent en furie dans la rue.

En 1997, j’ai été envoyé dans New York, pour une mission qui a bien failli me couter mon deuxième œil. Quand le taux de criminalité a augmenté de plus de 400 % aux Etats Unis, le gouvernement a décidé de faire de l’île de Manhattan une prison pour les criminels les plus dangereux du pays. Mais lorsque notre très cher Président s’est malencontreusement crashé dans cet asile fumant, ces enfoirés ont décidé de faire appel à moi.

Mon nom c’est Plissken mais vous pouvez m’appeler Snake. A cette époque j’étais en pleine course dans le pays, poursuivi pour un braquage ou quelque chose dans le genre. Vous pensiez sans doute que j’étais mort, comme la plupart des gens, mais aujourd’hui je reste tranquille dans mon coin. On est en 2012, et depuis c’est Los Angeles qui s’est mis à brûler. Si cette enflure de Cuervo Jones continue de mener sa révolution façon Che Guevara, je préfère ne pas imaginer 2013.

Bref, pour en revenir à ma petite histoire, je venais de me faire capturer et ils m’ont proposé cette petite balade new yorkaise. Il faut dire que je n’ai pas vraiment eu le choix. J’avais 24 heures, un virus dans le sang et un planeur à ma disposition. Ils m’ont même refilé un Magnum et un Uzi, mais ça restait un petit équipement. Ma méthode ne les intéressait pas, tout ce que je devais faire, c’était ramener le premier homme des Etats Unis vivant avec sa mallette. Après tout, on vit toujours dans le pays de la liberté. J’avais pas mis les pieds à New York depuis des années, c’était l’occasion pour moi de refaire un peu de tourisme.

Photo portrait de Snake Plissken dans le film New York 1997 de John Carpenter.

Snake Plissken en 1997

Sur place, ça a commencé à chauffer direct. Le Président était introuvable, le gang des Crazies courait dans les rues pour avoir quelque chose ou quelqu’un à manger. J’étais suivi par un mec avec une caméra. Il ne disait rien, il se contentait de filmer. Je me rappelle m’être dit que c’était un barjo du coin. Entre les caméras de surveillance de la prison et de leurs bureaux, j’étais habitué. Tant qu’il ne se mettait pas dans mon chemin. Un accident est si vite arrivé. Après j’ai appris que le Président était retenu par le Duke, un grand mec qui ressemble au compositeur de la musique de Shaft mais avec un look plus napoléonien. Entre temps j’ai croisé un type que j’aurais préféré éviter, Brain, et sa régulière Maggie, avec qui j’avais bossé dans le passé et qui n’avait pas hésité à me trahir. Le reste, ce n’est plus que des bribes. On ne s’en est pas tous sortis, loin de là. Je ne me rappelle même plus ce qui est arrivé au dirigeant du pays. Depuis, on en a vu d’autres.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez toujours demander à ce type, John machin. Ses images sont devenues légendaires. On dit qu’elles ont su capter toute l’intensité de l’époque. D’autres y ont même vu quelque chose d’avant-gardiste. Va savoir. De toute façon j’ai pas que ça à foutre. Ah et au fait, vous auriez pas une clope ?

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